On pensait que Facebook avait arrêté le partage de données « très » personnelles en 2015.
Selon son CEO, Mark Zuckergerg, c’est à cette date que le partage d’informations comme « le degré de proximité avec un utilisateur » avait été interdit. C’est depuis 2015 qu’il prétendait aussi ne plus partager les informations personnelles de… vos amis.
Il n’en est rien. Le Wall Street Journal a découvert que ces pratiques ont continué et à tout publié vendredi 08 juin dans la soirée.
Certains annonceurs comme NISSAN ou la banque RBC ont pu continuer à travailler avec ces données très personnelles. Ils faisaient partie d’une « liste blanche » d’entreprises sélectionnées sur des critères que les journalistes n’ont pas réussi à percer. On doute que les utilisateurs aient été prévenus de cette sur-utilisation. C’est bien le quatrième scandale qui frappe ce réseau cette semaine !
Si l’info du WSJ est validée, Facebook a donc menti lors de son grand oral devant le Congrès américain et devant la Commission Européenne.
Il était temps de réagir, le secteur des Analytics ne parvenait pas à s’auto-réguler. Nous verrons si les promesses du nouveau Règlement européen parviennent à remettre un peu de décence dans ces partages d’informations.